Ramet, Sendrovicht, Réjas, Fossion, Neuburger, Segond, Hirsch : Exposés sur la remise du prix de Mensch de l’année 2002 à Siegi Hirsch

Quelques exposés sur la remise de prix de Mensch de l’année 2002 à Siegi Hirsch le 24/04/2003 par le Centre Communautaire Laïc Juif, Espace Yitzhak Rabin, Bruxelles.

Exposé de Nathan Ramet

Exposé de Maurice Sendrovicht

Exposé de Réjas et Fossion

Exposé de Robert Neuburger

Exposé de Pierre Segond

Exposé de Siegi Hirsch

Exposé de Nathan Ramet

La photo sur la couverture de Regards du Mensch de l’année 2002 est probablement la plus éloquante, la plus expressive parue dans le magazine du CCLJ, elle est un de ces portraits d’une personne dont le regard est tellement profond .

Nous découvrons un Siegi au yeux plissés, peut-être souriants, un regard sceptique, les verres des lunettes au dessus du front, on pense au chasseur de détresses à secourir, les plis de la bouche sont accentués, peut-être amers. En un mot, un personnage spécial, hors du commun

Si nous avons le bonheur de connaître, de voir Siegi aujourd’hui, c’est parce qu’il a eu au travers de toutes ses épreuves, beaucoup de chance, une chance non seulement offerte mais saisie par lui dans son parcours concentrationnaire. Jorge Semprun dans « L’écriture ou la vie » cite Primo Levi qui répond à Philip Roth ; celui-ci lui demande : comment survit-on au Lager ? Primo Levi cite trois conditions : être jeune et fort, parler l’allemand et avoir beaucoup de chance. Siegi a répondu à ces critères.

Siegi et moi-même faisions partie du même VIe convoi qui a quitté Dossin le 29 août 1942, direction l’Est. Le train s’est arrêté à Kozel, en Haute-Silésie. Les SS ont fait descendre les hommes de 17 à 50 ans. Les autres, les 800 autres, les enfants, les femmes, les personnes…

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