Duruz : QUI EST L’AUTRE DANS LA RELATION THERAPEUTIQUE ? DEUX LOGIQUES DE LA CONSTRUCTION IDENTITAIRE

DEUX LOGIQUES DE LA CONSTRUCTION IDENTITAIRE

Nicolas Duruz
 [1]

(1)
 [2]

Sollicité pour animer une journée de ce colloque avec le professeur Etienne Dessoy, j’ai pensé que traiter du thème « De la thérapie individuelle à la thérapie conjointe » devait permettre de progresser dans la réflexion sur la variété des dispositifs d’intervention thérapeutique, qui peuvent être mis en place pour répondre à diverses situations de souffrance, en particulier celles des situations extrêmes.

Mon but n’est pas bien sûr de présenter différentes formes de thérapie, mais de préciser comment des aménagements du dispositif thérapeutique rendent possibles d’autres processus thérapeutiques, qui ont des effets spécifiques dans l’existence des patients. Comme vous le savez, c’est une idée chère à Roland Gori,(Cf. Gori et Hoffmann, 1999), que développe aussi avec beaucoup de sagacité Isabelle Stengers (2001). Je partage la même préoccupation dans mon intérêt pour la psychothérapie comparée (Duruz 2000).

Il faut donc rappeler en préliminaire l’axiome épistémologique tel que le formulent Gori et Hoffmann (2001), et auquel je souscris. Lorsqu’ils veulent dégager la spécificité de la cure psychanalytique et donner les assises rationnelles pour le processus de validation de la thérapie psychanalytique, ils…

Pour avoir accès à ce contenu et à des centaines d’autres articles, vous devez faire une demande d’inscription.

Je m’inscris

Si vous avez déjà un compte, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.